Le pont vers soi-même : comment Setu Bandhasana m'a aidée à cultiver la patience et le respect de mon corps
Au-delà des apparences : le potentiel du Pont
Au début de ma pratique, le Pont était une énigme que je cherchais à résoudre. Loin de la fluidité espérée, j’ai découvert un terrain d’exploration où mon corps et mon esprit se sont mis à l’épreuve. Loin d’être aussi simple qu’elle en avait l’air, la posture du Pont m’a rapidement confrontée à mes limites. Une nuque crispée, des genoux qui protestaient, une respiration décalée… Mon corps semblait résister à cette pose qui promettait pourtant tant de bien.
Intérieurement, je sentais que le Pont renfermait quelque chose de précieux. Même si mon corps résistait, je ressentais une intuition profonde que cette posture pouvait m’apporter beaucoup. Au-delà des difficultés initiales, je percevais le potentiel transformateur de cette posture. L’étirement de l’avant du corps et la sensation d’être reliée de la tête aux pieds m’enthousiasmaient.
Grâce à la patience et à l’observation, ma posture s’est affinée, révélant une fluidité et une harmonie que je n’imaginais pas.
Du corps au cœur : mon cheminement yogique
Ma formation professorale de yoga m’a ouvert les yeux sur les subtilités de l’alignement et de l’écoute du corps. En appliquant ces connaissances à ma propre pratique, j’ai transformé ma relation avec le Pont. J’ai appris à apprécier les bienfaits de cette posture, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan mental et émotionnel.
J’ai compris que le yoga est un dialogue entre mon corps et mon esprit. Au lieu de forcer mon corps dans une posture, j’ai appris à le guider avec douceur et bienveillance. Le Pont est devenu un espace de liberté où je pouvais explorer mes limites sans me juger.
Sthira et Sukham : la quête de l'équilibre
Dans ma pratique du Pont, je suis en quête constante de l’équilibre parfait entre Sthira et Sukham, comme le préconisait TKV Desikachar. À chaque séance, je m’efforce d’incarner cette force tranquille et cette douceur bienveillante, renforçant ma structure tout en cultivant un relâchement profond. C’est un cheminement progressif qui me permet de me connecter toujours plus profondément à mon corps et à mon esprit.
Le Pont est pour moi une véritable alliée dans ma quête d’équilibre. En tant que personne de constitution ayurvédique Pitta, je peux canaliser mon énergie tout en apprenant à me relâcher. Cette posture, associée à l’ouverture du chakra du cœur, me procure un bien-être profond.
Mon cocon de détente : le Pont avec un bloc
Pour un moment de pure détente, je glisse un bloc sous mon sacrum. Cette légère surélévation me permet de lâcher prise complètement et de savourer les sensations d’étirement dans le bas du dos. C’est une façon de personnaliser ma pratique et de l’adapter à mes besoins du moment. C’est aussi une manière de préparer mon corps à un sommeil réparateur.
Vous ne connaissez pas encore Setu Bandhasana – la posture du Pont ? Découvrez comment cette asana peut vous aider à renforcer votre dos, ouvrir votre cœur et apaiser votre esprit.
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Pour la BIENVEILLANCE et le BIEN-ÊTRE du Corps
Par Louise Carmel de Point.Balles YOGA,
Franchisée Diva Yoga.
