Parmi les maladies qui atteignent le dos et rendent difficiles certaines pratiques, se trouve la scoliose, une maladie considérée comme héréditaire par certains, mais dont les sources peuvent être multiples : génétiques, neurologiques, biomécaniques, environnementales. Comment s’y prendre pour ne pas devoir arrêter sa pratique du yoga ? Ou au contraire, ralentir la progression de la maladie et peut-être même commencer à la renverser ?
Qu’est-ce qu’une scoliose ?
Très différente de l’attitude scoliotique qui n’est qu’une déviation temporaire et réductible de la colonne vertébrale du aux mauvaises postures, la scoliose est une déformation permanente de la colonne vertébrale. Cette déformation irréductible se manifeste dans les trois plans de l’espace à savoir : inclinaison dans le plan frontal, rotation des vertèbres dans le plan horizontal et inversion des courbures dans le plan sagittal. La déformation est diagnostiquée comme étant une scoliose lorsqu’elle a un angle supérieur à 10°. Nous distinguons plusieurs types de scoliose et quelque soit le type dont vous souffrez, il est capital de connaître son impact sur la pratique du yoga.
Impact d’une scoliose sur la pratique du yoga
Lorsque vous souffrez de la scoliose, ce mal a inévitablement quelques impacts sur votre pratique du yoga. Et comme il n’est pas évident que l’on prévienne la scoliose ou même stopper son évolution, Vous n’avez plus le loisir de vous pratiquer à volonté. Certains exercices doivent être plutôt évités pour diminuer la progression du mal. L’haltérophilie par exemple est un exercice de prise de poids qui peut causer plus de dommages à votre dos. Les exercices de fléchissements du dos sont également à proscrire de votre quotidien à cause de la forte pression que subit le dos au cours de ces exercices. Il s’agit surtout des mouvements tels que le cobra, la roue, et autres de la même catégorie. Vous devez aussi éviter les exercices qui aident à travailler la partie inférieure de votre corps ainsi que les exercices de contorsionniste. Entre autres les enroulements, les mouvements brusques et les élongations vous sont proscrits.
Conseils pour une pratique de yoga sécuritaire
Comme toute activité, prenez votre temps dans la progression au niveau de vos exercices. Il ne s’agit pas d’une compétition et vous n’avez pas de compte à rendre. Le yoga ne demande rien de compliqué à part un endroit bien calme pour écouter son corps et s’adapter à ses exigences. N’oubliez pas que votre respiration est un indicateur pour vous notifier votre rythme. Si vous vous efforcez trop, vous serez essoufflé. Lors de la pratique du yoga, la respiration est profonde et régulière.
Postures de yoga à pratiquer
Que faire alors ? Devriez-vous arrêter votre pratique du yoga ? Absolument pas. Il existe plusieurs exercices qui aident énormément la patiente qui souffre d’une scoliose.
- Les postures de la planche latérale et de la demi-lune : ces postures permettent de renforcer le côté rétréci de la courbure.
- Le triangle ou l’angle latéral : ces postures participent à l’allongement de la courbure de la colonne vertébrale.
- La posture de la montagne : cette posture participe à la réduction de la flexion et des torsions grâce à de légers étirements.
- Le Wall-Push ou étirement au mur : appuyez les mains au mur à la hauteur de vos hanches. À partir de là, marchez les jambes vers l’arrière jusqu’à ce que le bassin soit au-dessus des pieds. Vous devriez sentir un étirement dans le dos et dans les jambes. Si l’étirement est trop intense, rapprochez-vous légèrement du mur et déplacez les mains un peu plus haut.
Pour une pratiquante du yoga, la scoliose n’est pas une fatalité.
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Avec amour et bienveillance,
Namasté
Maryse xx
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